Réforme du modèle des négociations : « Il y a place à l’amélioration, mais pas de n’importe quelle façon »

Lors de son entrevue avec Philippe Cantin au 98,5 FM, le président de la CSQ, Éric Gingras, a partagé son avis sur le modèle actuel des négociations dans le secteur public, à la suite de l’annonce de la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, concernant un projet de loi visant à moderniser le processus de négociation dans le secteur public.

Par Audrey Parenteau, rédactrice en chef

Éric Gingras a reconnu qu’il y a place à une modernisation, bien qu’il ne considère pas le modèle comme « brisé ». Il a souligné la nécessité de maintenir un équilibre dans les négociations, affirmant que les règles ne devraient pas être modifiées uniquement pour faciliter le travail du gouvernement. Selon lui, les délais et les procédures actuels peuvent être simplifiés, notamment pour favoriser des discussions plus productives et réduire le temps d’attente entre les propositions.

Il a également insisté sur l’importance de prendre en compte les réalités variées des 500 000 travailleuses et travailleurs du secteur public, notamment de l’éducation et de la santé. Bien que la centralisation de certaines négociations puisse sembler attrayante, il a rappelé que les conditions de travail doivent être adaptées aux différents contextes.

Enfin, Éric Gingras a affirmé que la CSQ sera présente pour contribuer aux discussions et influencer les décisions, en proposant des solutions pour améliorer le processus tout en protégeant les intérêts de ses membres.

Écoutez l’entrevue intégrale.