Environnement

Toutes et tous unis pour le climat

30 septembre 2024

De Baie-Comeau à Drummondville, en passant par Rimouski, Joliette, Gaspé, Montréal et Québec, des milliers de personnes se sont mobilisées à travers le Québec, le 27 septembre dernier, afin de dénoncer l’inaction du gouvernement et de revendiquer un engagement clair face aux crises climatiques.

Par Audrey Parenteau, rédactrice en chef

Réunies au sein du mouvement Pour la suite du monde, une cinquantaine d’organisations, dont fait partie la CSQ, déplorent les mauvaises décisions gouvernementales face à la crise climatique et l’appropriation des ressources au détriment de la protection de l’environnement et de l’accroissement des inégalités.

Le mouvement revendique la mise en œuvre d’une transition énergétique, écologique et sociale qui sera bénéfique à toutes les Québécoises et tous les Québécois et qui inclura la population dans les décisions pour un véritable dialogue social.

La vice-présidente de la CSQ, Anne Dionne, a pris la parole dans le cadre de la grande manifestation qui a eu lieu à Montréal. Elle a rappelé que « la crise climatique n’est pas un défi isolé : elle touche chacun d’entre nous, mais c’est surtout les plus vulnérables qui en souffrent le plus. En tant que société, nous avons la responsabilité de protéger notre environnement tout en garantissant des conditions de vie dignes pour toutes et tous. Cela signifie que notre transition vers une économie verte doit être équitable, inclusive et respectueuse des droits des travailleuses et des travailleurs ».

Anne Dionne, vice-présidente de la CSQ (photo: Allen McInnis)

Quel est le rôle des syndicats?

Les organisations syndicales ont aussi un rôle fondamental à jouer dans cette transition juste. « Les syndicats sont les défenseurs des droits des travailleuses et travailleurs et leur voix est essentielle pour s’assurer que les politiques environnementales prennent en compte les besoins de toutes et tous. Ensemble, nous devons exiger que les gouvernements investissent dans des emplois durables, dans la formation et la reconversion professionnelle afin que personne ne soit laissé sur le bord de la route. Et avec un peu de volonté politique, nous pensons que c’est possible de le faire », a dit Anne Dionne.

Les organisations syndicales veulent être à la table de discussion et souhaitent proposer des solutions pour une transition sociale et environnementale qui est juste. « Le monde du travail est prêt, le mouvement syndical est prêt, la population québécoise est prête. Pour nous, l’attente est inutile, il est temps de se mettre au travail », a conclu la vice-présidente.

Tour d’horizon des différentes mobilisations à travers le Québec

 

À Montréal, des jeunes de la relève militante, alliés de la CSQ, ont transporté de grandes lettres lumineuses afin de réclamer un véritable « changement »! (Photo : Allen McInnis)

 

Plus de 2000 personnes ont marché dans les rues de Montréal dans le cadre de la grande manifestation.

 

Des dizaines de personnes se sont réunies, à Gaspé, devant le bureau du député de Gaspé, Stéphane Sainte-Croix.

 

À Joliette, une marche pour le climat a aussi été organisée.

 

À Nicolet, des gens de tous les âges se sont mobilisés pour l’occasion. Ils en ont profité pour dénoncer, notamment, le projet d’éoliennes en milieu habité.

 

Des jeunes n’ont pas hésité à prendre la parole et à scander dans les rues de Saint-Jérôme : « Crions, plus fort, pour que personne ne nous ignore! ».

 

Des centaines de personnes s’étaient donné rendez-vous à Québec, en face de l’Assemblée nationale. (Photo : Tommy Bureau)

 

À Salaberry-de-Valleyfield, des dizaines de personnes se sont également mobilisées pour le climat.

 

Des citoyennes et citoyens ont manifesté devant les bureaux de la députée de Laviolette-Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, à Shawinigan.

 

La population de Sherbrooke était au rendez-vous, vendredi dernier, au départ de la grande marche pour le climat.