Montréal, le 23 septembre 2014. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) se désole du jugement de la Cour supérieure du Québec concernant l’article 38 de la Loi sur l’équité salariale (L.E.S.) en regard des travailleuses membres la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) et de la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ). « Il est clair que nous en appellerons de cette décision qui laisse en plan plusieurs de nos membres quant à la reconnaissance de la valeur de leur travail », souligne Louise Chabot, présidente de la CSQ.
Rappelons que l’article 38 de la L.E.S. prévoit que la Commission sur l’équité salariale (CES) doit déterminer une méthode pour réaliser l’équité salariale au sein des entreprises de moins de 50 employés sans comparateur masculin. La majorité des travailleuses et travailleurs concernés par la Loi ont pu bénéficier de l’équité salariale dès 2001, alors que celles et ceux qui sont issus du milieu de la petite enfance et du soutien à l’enseignement supérieur n’ont profité de ce droit qu’en 2007.
« Le problème c’est que la CES a pris 5 ans à mettre cette méthode en place, ce qui fait que certaines de nos membres de la FIPEQ-CSQ et de la FPSES-CSQ n’ont pas eu droit à l’équité en même temps que les autres », déplore Louise Chabot.
« Il est clair que nous allons utiliser tous les recours possibles pour défendre leurs droits ! », conclut la présidente de la CSQ.
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.