Congrès, Syndicalisme
44e Congrès : une impulsion nouvelle
2 juillet 2024
C’est le 29 juin dernier que s’est terminé le 44e congrès de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) au terme duquel plus de 1 000 personnes déléguées participantes se sont prononcées sur une quinzaine d’orientations qui constitueront la base du plan d’action de l’organisation pour le prochain triennat.
Par Maude Messier, conseillère CSQ | Photo : Pascal Ratthé
« Que ce soit les conséquences de l’irruption de l’intelligence artificielle dans nos vies et au travail, la cohésion de notre organisation, le dialogue social et le syndicalisme de propositions, la nécessité d’agir pour contrer la violence dans nos milieux ou, encore, l’importance de mener une grande réflexion sur l’avenir de l’éducation au Québec sous le leadership de la CSQ, on ressort de ce congrès avec un plan de match clair et bien en phase avec les enjeux qui touchent nos membres au quotidien », a fait valoir le président de la Centrale, Éric Gingras.
À son avis, ce qui aura marqué ce 44e congrès, c’est assurément le dynamisme entourant la participation à l’événement. « J’ai dit à plusieurs reprises qu’il y avait une impulsion nouvelle. La majorité des personnes participantes en étaient à leur premier congrès syndical et ça a teinté la participation. On est très fiers, à la CSQ, de voir autant de dynamisme dans nos rangs », a-t-il ajouté.
Éric Gingras a dit que « la pertinence et la plus-value d’être rassemblés au sein d’une centrale syndicale a pris un souffle nouveau chez nous, et c’est pour le mieux. On ressort de ce congrès avec un projet collectif, et on s’est donné les moyens d’agir comme l’acteur social qu’est la CSQ. »
La formule du Congrès a été revue et les personnes déléguées ont non seulement pu échanger, débattre et se prononcer sur les grandes orientations qui guideront la CSQ pour les trois années à venir, mais elles ont aussi pu contribuer au plan d’action.
« Ça en dit long sur l’état d’esprit qui nous anime à la CSQ. Ça bouge et c’est inspirant! Pour les membres d’abord, pour nos syndicats et fédérations, pour nous à la CSQ et pour l’intérêt commun aussi. Ce n’est qu’un début! »
Dans un événement comme celui-ci, impossible de passer outre le contexte international. Au terme de fructueux et respectueux débats, le Congrès de la Centrale a adopté des résolutions revendiquant une solution durable pour la paix, condamnant le colonialisme et le non-respect du droit international et dénonçant les conséquences des conflits armés, qui mettent en péril le droit à une éducation de qualité ainsi que la santé et la sécurité des travailleuses et travailleurs de tous les secteurs de l’éducation, des élèves et des populations étudiantes.