Négociation, Petite enfance
De l’amour pour faire progresser la négo
15 février 2024
Les intervenantes en centres de la petite enfance (CPE) et les responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE) régis et subventionnés ont profité de la journée de la Saint-Valentin, le 14 février dernier, pour remettre des messages d’amour à la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, dans l’espoir de faire avancer leur négociation.
« Madame LeBel, où que la vie vous mène, nous espérons être sur le chemin de votre amour », « Prenez les meilleures décisions pour nos p’tits cœurs du Québec » ou encore « Une convention collective, c’est comme un contrat de vie commune : quand on s’entend, on file le parfait amour! », pouvait-on lire sur de grandes pancartes roses et rouges bricolées pour l’occasion par les membres des comités exécutifs des syndicats des intervenantes en petite enfance (SIPE-CSQ), affiliés à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ).
Leurs messages, adressés à la présidente du Conseil du trésor et diffusés sur les médias sociaux, avaient pour but de rappeler que les membres sont présentement en négociation, et que celle-ci fait du surplace.
Du côté des RSE, le comité de mobilisation s’est rendu directement au bureau de comté de Sonia LeBel, aussi députée de Champlain, pour lui remettre un cadeau de Saint-Valentin : une carte géante remplie de messages d’amour pour le réseau de la petite enfance, les conditions de travail et la profession de responsable en services éducatifs en milieu familial.
Des enjeux communs
Rappelons que les deux secteurs (milieu familial et CPE) sont présentement en négociation, les contrats de travail des RSE et des intervenantes en CPE ayant pris fin en même temps, le 31 mars 2023. La FIPEQ-CSQ a saisi l’opportunité de rallier l’ensemble de ses membres au sein d’une négociation commune. Les revendications syndicales des deux secteurs ont été déposées en septembre dernier. Toutefois, les membres sont toujours en attente des offres du gouvernement.
Les conditions salariales et les conditions d’exercice sont au cœur de cette négociation alors que les emplois d’intervenantes en petite enfance sont parmi les moins bien payés au Québec.