Une centaine d’enseignantes et d’enseignants participent au Réseau de l’éducation des adultes

Réunis à Québec les 2 et 3 novembre derniers, une centaine de participantes et participants au Réseau de l’éducation des adultes de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) ont eu l’occasion de réseauter et d’échanger sur plusieurs enjeux d’actualité dans leur travail.

Par Sylvie Lemieux, conseillère FSE-CSQ

Parmi les ateliers offerts, celui portant sur le Guide pédagogique et professionnel produit par la FSE-CSQ, a été très couru. Plusieurs questions liées à la profession ont été traitées, comme l’implantation de nouvelles méthodes pédagogiques, l’encadrement de la profession et les moyens, pour les enseignantes et enseignants, d’exercer leur expertise professionnelle.

Les personnes participantes ont aussi échangé quant à leurs droits et leurs obligations sur les plans des interventions pédagogiques, de la planification et de l’évaluation des apprentissages et des décisions de passage. Elles ont également pu en apprendre davantage sur les règles budgétaires afin de bien comprendre les décisions de l’employeur et de s’outiller pour les remettre en question, s’il y a lieu.

Un atelier sur la francisation a permis de faire le point sur les changements importants qui sont en cours. L’arrivée de Francisation Québec et d’un programme-cadre pour l’alphabétisation et la francisation aura des effets sur la gestion des élèves qui sont de nouvelles et nouveaux arrivants.

Un atelier avait pour but d’explorer les difficultés liées à l’enseignement et à l’évaluation du programme d’univers social. Un autre portait sur le concours d’écriture Ma plus belle histoire et sur les moyens de l’intégrer aux activités pédagogiques.

« Il est clair que le secteur de la formation générale des adultes est crucial, non seulement pour la réussite des élèves, mais aussi pour le développement du Québec dans son ensemble », dit la présidente de la FSE-CSQ, Josée Scalabrini.

Elle ajoute que « le gouvernement doit consacrer les ressources nécessaires et il doit assurément mieux soutenir les enseignantes et enseignants qui travaillent à la formation générale des adultes au quotidien. En plus de travailler avec des élèves au cœur même de la persévérance scolaire, ils y rencontrent un lot assez important de défis, qu’ils soient pédagogiques ou professionnels. Le personnel enseignant mérite toute notre reconnaissance, et il doit obtenir les conditions pour pouvoir faire ce qu’il veut faire, c’est-à-dire enseigner ».

Les participantes et participants au Réseau de l’éducation des adultes ont été ravis de la teneur des discussions. Ils en sont ressortis avec plus d’outils en main pour mieux faire valoir leurs droits dans les centres.