Syndicalisme
Pourquoi militer en 2023?
31 octobre 2023
Se rendre utile, apporter sa contribution, faire avancer les droits des travailleuses et des travailleurs, mais aussi porter des causes sociales…, il existe différentes raisons de s’impliquer. Dans le cadre de la deuxième édition de la Journée de reconnaissance du militantisme syndical, qui a lieu le 2 novembre, Ma CSQ cette semaine a demandé à des militantes et militants de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ce qui les motive et pourquoi leur rôle est important.
« Le militantisme, ça vient du cœur, affirme Sheila Leblanc. Pour être une militante ou un militant, il faut croire en ses convictions, il faut s’impliquer dans son milieu et ensuite revendiquer ce qui nous tient à cœur. C’est par nos actions qu’on fait la différence. »
– Sheila Leblanc, Syndicat de l’enseignement de la région du Fer (SERF-CSQ), affilié à la Fédération de l’enseignement du Québec (FSE-CSQ)
« Militer, c’est une question de cœur, et c’est la grande solidarité entre nous qui me motive. Les responsables en services éducatifs en milieu familial sont seules, elles travaillent de chez elles. Nous avons besoin d’un mouvement et d’une grande solidarité pour améliorer nos conditions de travail. »
– Julie St-Arnaud, Alliance des intervenantes en milieu familial du Saguenay–Lac-Saint-Jean–Chibougamau, affiliée à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ)
« M’impliquer syndicalement, ça veut dire être là pour protéger les miens, ma gang, aller défendre leurs droits et faire en sorte qu’ils soient bien dans leur travail. Pour moi, c’est un travail humain. »
– Sandra Brassard, Syndicat du personnel professionnel du Cégep de Chicoutimi, affilié à la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ)
« La plus grande reconnaissance qu’on peut retirer du militantisme syndical, c’est le sentiment du devoir accompli. Quand tu travailles sur une façon de faire, sur des argumentaires, et que tu vois comment cela se transpose sur le terrain, c’est valorisant. Le désir de voir les choses s’améliorer pour les travailleuses et les travailleurs, c’est essentiel pour moi. »
– Éric Pronovost, Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ)
« Le militantisme permet de faire bouger les choses, de faire avancer des causes. Chaque petite victoire est importante. »
– Anne-Sophie Guignard-Gendron, Syndicat du personnel de l’Académie Lafontaine – St-Jérôme, affilié à la Fédération du personnel de l’enseignement privé (FPEP-CSQ)
« J’avais envie d’apporter du changement dans mon syndicat local et dans la société, c’est pour cela que j’ai commencé à m’impliquer. Pour moi, le militantisme syndical, c’est synonyme de changement, d’amélioration, d’évolution. La plus belle reconnaissance qu’on peut avoir comme militant, c’est de voir les gens autour de nous se mobiliser pour une même cause. »
– Frédérique-Jade Belzile, Syndicat du personnel de soutien du Cégep Édouard-Montpetit, affilié à la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ)
« À la base, je suis infirmier d’urgence, et depuis des années, on nous promet des améliorations dans nos conditions de travail. J’ai vu que, peu importe le gouvernement en place, nos conditions ne s’améliorent pas, c’est pourquoi j’ai décidé de m’impliquer. Ma motivation, c’est d’être un vecteur de changement pour le quotidien de nos collègues, de nos membres, afin de protéger leurs droits, de faire en sorte qu’ils travaillent dans un milieu sain et sécuritaire et de donner les meilleurs soins possibles à la population. »
– Déreck Cyr, Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de Laval (SIIIAL-CSQ), affilié à la Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ)
« Lorsque j’ai commencé à militer, c’était pour défendre mes droits. Mais, rapidement, j’ai constaté que je n’étais pas seule dans ma situation. Le militantisme, c’est beaucoup plus large, c’est participer à des débats de société. Je ne cherche pas la reconnaissance, mais la participation des membres et voir qu’on améliore les choses, c’est ce qui est le plus motivant. »
– Julie Côté, Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Rivière-du-Loup, affilié à la Fédération de l’enseignement collégial (FEC-CSQ)
« Le militantisme syndical, c’est d’être impliqué, engagé, de militer de façon passionnée. Être ensemble, en communauté, c’est ce qui fait toute la différence et qui permet de faire avancer les choses. »
– Éric Plourde, Syndicat de l’enseignement du Haut-Richelieu (SEHR-CSQ), affilié à la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ)
« Quand on a milité longtemps, c’est naturel de vivre sa retraite comme on a vécu sa vie professionnelle et de continuer à militer. Le militantisme syndical, pour moi, c’est de lutter contre l’arbitraire et de chercher à améliorer les conditions de vie, d’exercice et de travail de celles et ceux qui nous suivent. »
– Micheline Germain, AREQ (CSQ), mouvement des personnes retraitées de la CSQ
POUR ALLER PLUS LOIN
Consultez le dossier consacré à la Journée de reconnaissance du militantisme syndical sur le site de la CSQ.