Société
Non à un éventuel projet de loi sur l’avortement
7 septembre 2023
Alors que le gouvernement de François Legault affirme vouloir légiférer pour protéger le droit à l’avortement au Québec, de nombreux groupes, dont la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ainsi que des personnes féministes et pro-choix ont exprimé leur désaccord dans un rapport envoyé en début de semaine au Secrétariat à la condition féminine.
Par Audrey Parenteau, rédactrice en chef | Publié le 7 septembre 2023
Une loi sur l’avortement ouvrirait la voie à des dangers entourant les limites à ce droit, expliquait au journal Le Devoir la coordonnatrice générale de la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN), Jessica Legault.
Le rapport déposé par la FQPN et l’Association nationale Femmes et Droit, appuyé par des centaines de groupes et de personnes, indique qu’« une mesure législative, même pro-choix, représenterait une menace pour le libre choix au Québec ».
On y lit qu’« une mesure législative offre au mouvement contre l’avortement une occasion nouvelle d’instrumentaliser le débat public et de gagner en popularité auprès de la population, [qu’] une loi encadrant l’avortement ouvre la porte à des restrictions, maintenant et à l’avenir [et que] l’adoption de toute mesure législative sur l’avortement donne une raison de se mobiliser au mouvement anti-avortement québécois ».
> Lisez le rapport complet Garantir le droit à l’avortement en renforçant l’accès aux services
Des besoins et des recommandations
Plutôt que de légiférer en matière d’avortement, le rapport fait état d’une série de mesures que le gouvernement pourrait adopter en lien avec la contraception, la trajectoire de soins, le financement de la recherche et des organismes pro-choix et l’accès à l’avortement.