Conseillère en communication au Collège de Valleyfield, Véronique Vaudrin1 surprend lorsqu’on la questionne sur ses fonctions. Portrait d’une professionnelle engagée aux multiples atouts.
Savoir jongler avec les priorités
« Les communications sont au cœur de la vie d’un cégep », explique-t-elle. Des relations publiques, au rôle-conseil auprès de l’ensemble des intervenants du collège, en passant par la logistique évènementielle, les tâches d’édimestre et les outils de communications : voilà une énumération partielle des responsabilités dont s’acquitte la conseillère chevronnée.
« L’organisation du travail varie d’un établissement à l’autre dans le réseau, tout comme le nombre de ressources. Dans un petit cégep, être bien outillé s’avère essentiel. Il faut aussi savoir prendre une bouchée à la fois! », explique-t-elle avec humour.
Traverser la tempête
Le Collège de Valleyfield n’a pas échappé aux vagues de compressions des dernières années, qui ont engendré des choix difficiles, et un resserrement des priorités et des budgets.
« Durant cette période, nous avons rappelé aux différentes instances du cégep l’importance de l’équipe des communications, en plus d’identifier tous ses besoins et de les faire valoir », explique celle qui occupe cet emploi depuis neuf ans.
Le syndicat a soutenu ces efforts et, bien qu’il y ait encore du travail à faire, le tout a donné des résultats concrets, notamment avec le retour d’un poste de technicienne à l’information, aboli par attrition lors des compressions, puis la création, à l’été 2017, d’un projet spécifique pour un poste de conseillère en communication (trois jours par semaine).
Une source de fierté
Le rayonnement et la visibilité d’un cégep dans sa communauté font partie de sa mission fondamentale. Et ce travail prend des formes insoupçonnées qui vont bien plus loin qu’un communiqué de presse.
« Je suis très fière du travail que j’effectue lors des tournées d’information scolaire en collaboration avec mes collègues. C’est l’un des aspects de mon travail qui me passionne. Le fait d’aborder directement les élèves du secondaire, à un moment crucial pour leur avenir, de voir l’étincelle dans leurs yeux lorsqu’elles ou ils découvrent de nouveaux domaines d’études… ce sont des moments privilégiés! », conclut-elle.
1 Véronique Vaudrin est membre de la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ).