C’est le cas de Luc Lalancette1, mécanicien de machines fixes. Il travaille dans ce lieu méconnu à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.
Chaque jour, il veille à ce que tous aient un environnement d’apprentissage et de travail sain. Il effectue une tournée quotidienne des salles des machines afin de vérifier le bon fonctionnement de la ventilation, de la climatisation et du chauffage.
« La présence d’un système de chauffage à l’eau chaude représente un défi dans l’exécution de mon travail. Imaginez : chaque bureau et chaque salle de classe de l’université sont dotés d’une valve et d’un moteur. La collaboration du personnel et des étudiants m’est donc très précieuse! », explique-t-il.
Comme on n’arrête pas inopinément et n’importe quand le système de ventilation et de chauffage d’un tel établissement, la maintenance en profondeur s’effectue deux fois dans l’année, soit au printemps et à l’automne, à des moments où il y a moins d’activité sur le campus.
Ni vu ni connu
On dit souvent que le personnel de soutien de l’enseignement supérieur effectue, en coulisse, des tâches essentielles. Le travail de Luc Lalancette en est un excellent exemple.
« Il arrive parfois que le système s’arrête de façon imprévue. Je me rappelle d’un beau samedi d’hiver où la température atteignait -25 °C. Impossible de laisser les professeurs et les étudiants revenir le lundi sans chauffage! Après avoir cherché le trouble pendant une quinzaine d’heures, j’ai réparé les problèmes de gaz et d’entrée d’air frais, à l’origine de la panne. Le lundi matin, les salles de cours étaient à nouveau accueillantes et confortables », raconte-t-il fièrement.
Un défi particulier
L’université est présente, notamment, à Rouyn-Noranda, Val-d’Or, Amos,Notre-Dame-du-Nord ainsi qu’au lac Duparquet (Forêt d’enseignement et de recherche).
« C’est un grand territoire à couvrir. Je dois me rendre dans chacun de ces lieux pour effectuer la maintenance et répondre aux urgences. Cela n’est pas toujours facile en raison du climat. Au début du mois de novembre, je devais me rendre à Amos pour une urgence, mais il a beaucoup neigé et la camionnette n’avait pas encore ses pneus d’hiver... Mais ça, c’est l’Abitibi! », conclut-il, philosophe.
1 Luc Lalancette est membre du Syndicat du personnel de soutien de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, affilié à la FPSES-CSQ.