Légionellose : la CSQ a toujours agi en gestionnaire responsable

La CSQ a pris connaissance du rapport présenté ce matin par la Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale (DRSP) sur l’éclosion de légionellose à Québec l’été dernier et considère que les recommandations constituent un pas dans la bonne direction.

Québec, le 6 décembre 2012. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a pris connaissance du rapport présenté ce matin par la Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale (DRSP) sur l’éclosion de légionellose à Québec l’été dernier et considère que les recommandations constituent un pas dans la bonne direction.
La CSQ réitère qu’elle s’est toujours comportée en gestionnaire consciencieuse pour assurer l’inspection et l’entretien réguliers de ses équipements du système de refroidissement. Le porte-parole et responsable politique des immeubles à la CSQ, Daniel B. Lafrenière, a soutenu que c’est avec stupeur et consternation qu’on a appris, le 18 septembre dernier, qu’il y avait présence de la légionelle dans nos tours de refroidissement. « Une information qui nous a été transmise seulement plusieurs semaines après que l’éclosion ait été terminée », précise M. Lafrenière.
Des ressources professionnelles reconnues
Le porte-parole de la Centrale précise que, depuis de nombreuses années, la CSQ fait appel à une entreprise spécialisée et reconnue pour le traitement de la qualité de l’eau de son système climatisé. Cette entreprise fournit, sur une base régulière et continue, l’aide et l’assistance pour l’entretien du système, la surveillance de la qualité de l’eau, la formation de son personnel et la fourniture des produits chimiques nécessaires au traitement de l’eau. La CSQ a retenu également les services d’une entreprise spécialisée et reconnue pour l’inspection régulière et l’entretien de son système de climatisation, ce qui comprend spécifiquement ses tours de refroidissement.
Enfin, la CSQ bénéficie aussi des services d’une équipe technique qualifiée qui inspecte, surveille et entretient sur une base quotidienne le Complexe Place Jacques-Cartier et ses installations mécaniques, dont les tours de refroidissement.
Une situation imprévisible… qui demeure préoccupante
M. Lafrenière est catégorique : la CSQ s’est toujours montrée vigilante pour ce qui concerne l’entretien du Complexe Place Jacques-Cartier. D’ailleurs, la participation de la Centrale fut pleine et entière tout au long du processus. Parmi les 2 700 questionnaires adressés par la Santé publique aux propriétaires d’immeubles, seulement une quarantaine y ont donné suite dont la CSQ.
Comme organisation syndicale, la question de la santé publique est au cœur de notre mission et nous n’avons donc ménagé aucun effort pour assurer la santé et la sécurité de notre personnel, des personnes occupant notre immeuble ainsi que de l’ensemble de la population.
« À ce moment-ci, nous demeurons extrêmement préoccupés de la situation puisqu’on ignore encore comment cette souche de la légionella pneumophila s’est développée dans nos tours malgré notre plan d’entretien soutenu. D’autant plus qu’au cours de mois de juillet et août 2012, le système de climatisation ne présentait aucune défectuosité et était en bon état de fonctionnement. Les tests d’eau effectués dans le cadre normal des activités et ceux faits par le fournisseur ne révélaient alors aucune anomalie qui nous aurait permis de soupçonner quoi que ce soit », fait remarquer le secrétaire-trésorier de la CSQ.
D’autres sources de contamination
Daniel B. Lafrenière renchérit en ajoutant que les inquiétudes de la CSQ sont renforcées par le fait que les tours de refroidissement du Complexe Place Jacques-Cartier n’ont pas été les seules sources de contamination de l’épidémie de légionellose. « La Santé publique a identifié d’autres sources de contamination potentielles en provenance, notamment, d’autres tours de refroidissement dans le secteur. Notre seule certitude est que l’épidémie s’est développée et propagée, mais personne, incluant la Santé publique, ne sait pourquoi et comment cela aurait pu être évité. La Santé publique qualifiant même la situation d’exceptionnelle allant jusqu’à écrire que « comprendre tout ce qui s’est passé cet été à Québec est un défi scientifique et technique », observe le porte-parole de la CSQ.
Collaboration étroite de la CSQ
« La crise a éclaté au cours du mois de juillet. Le 2 août 2012, la CSQ comme les autres propriétaires a reçu un avis de la Santé publique annonçant l’éclosion de la légionellose. On nous demandait alors de vérifier le bon fonctionnement des tours de refroidissement et de procéder à leur entretien selon les spécifications du manufacturier. Ce qui a été fait sans tarder », rapporte Daniel B. Lafrenière.
Le système de refroidissement des tours du Complexe Place Jacques-Cartier a été arrêté dès que la CSQ a appris la présence de légionelle le 18 septembre 2012 et il ne sera remis en marche qu’au moment où  la Santé publique confirmera qu’il n’y a plus aucun danger. Entretemps, la CSQ a collaboré étroitement avec la Santé publique pour effectuer le nettoyage des tours, conformément au devis de performance qui lui a été remis à la suite des événements.
En terminant, la CSQ assure qu’elle participera activement à l’enquête du coroner afin de faire la lumière sur les événements et ainsi contribuer à la mise en place des solutions durables pour éviter qu’une telle situation se reproduise.
Profil de la CSQ
La CSQ représente près de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications