Travail
Fête internationale des travailleurs et des travailleuses : « Nous! » voulons être entendus
2 mai 2012
Montréal, le 1er mai 2012 – À l’occasion du 40e anniversaire de la Fête internationale des travailleurs et des travailleuses, des milliers d’indignées et d’indignés, d’étudiants et d’étudiantes, de sans-emploi et de citoyens et de citoyennes ont répondu à l’appel à la fierté et à la solidarité lancé par une coalition d’organisations syndicales, étudiantes, populaires et communautaires.
Tenue sur le thème « Nous! », la traditionnelle marche du 1er mai se déroulait cette année dans le quartier Rosemont – La Petite-Patrie, à Montréal. Le « Nous! » fait entre autres référence au fameux 99 % de la population, qui s’oppose à la mainmise du 1 % de la population la plus riche et la plus influente sur les affaires politiques et économiques du Québec et du monde.
Il y a 40 ans aujourd’hui en effet, la traditionnelle Fête du 1er mai renaissait de ses cendres pour prendre la forme qu’elle revêt encore aujourd’hui : une fête populaire et rassembleuse. Malheureusement, ont rappelé Paul Cousineau, vice-président du Syndicat des professionnelles et professionnels du milieu de l’éducation de Montréal (SPPMEM-CSQ) et Carole Henry de l’organisme d’Au bas de l’échelle, plusieurs des revendications de l’époque sont encore d’actualité.
« En 2012 comme en 1972, les gouvernements ne répondent toujours pas de façon satisfaisante à la soif de justice sociale, d’égalité entre les hommes et les femmes, de salaires décents et d’équité fiscale qui anime la très grande majorité de la population québécoise. Aujourd’hui, 1er mai 2012, Nous! leur avons rappelé que notre voix compte plus que celles des financiers, des banquiers, des recteurs et des multinationales de l’exploitation et de la misère. Il ne sert à rien de nous judiciariser et de sortir les matraques, Nous! ne nous tairons pas tant que nous ne vivrons pas dans un monde plus juste et plus solidaire », ont affirmé haut et fort les porte-parole de l’événement.
Comme la tradition le veut, les marcheurs et les marcheuses ont exprimé leur solidarité pour les travailleurs et travailleuses présentement en conflit de travail. De plus, ils ont saisi l’occasion pour renouveler un appui senti aux étudiantes et aux étudiants en lutte contre la hausse des droits de scolarité.
Membres de la coalition du 1er mai : CSD, CSN, CSQ, FTQ, APTS, FAE, FIQ, SFPQ, SPGQ, MEPACQ, FECQ, FEUQ, MTTC, JOC, Au bas de l’échelle, UTTAM, CIAFT, RIOCM