Ce n’est pas d’hier que le milieu de l’éducation ressent ce « malaise enseignant ». Déjà, en 2010, une large enquête nationale menée auprès des membres de la FSE-CSQ avait permis de constater que les choses n’allaient pas. Un plan d’action avait alors été mis en place, dans lequel la tenue d’un colloque sur la valorisation de la profession avait, entre autres, été prévue.
Ce colloque avait jeté les bases des orientations adoptées par la FSE-CSQ au cours des années qui ont suivi. La volonté des membres de voir leur travail mis en valeur était bien présente, et elle l’est toujours, près d’une décennie plus tard.
Les suites de ce colloque ont permis l’adhésion à un syndicalisme professionnel positif qui vise principalement à valoriser le travail exceptionnel qu’accomplit chaque jour le personnel enseignant.
Des changements à l’horizon?
Au cours des dix dernières années, le gouvernement n’a cessé de prendre des décisions sans consulter les enseignantes et enseignants, ce qui a eu pour effet de diminuer leur autonomie professionnelle. Qu’en pensent les principales personnes concernées? Une vaste consultation, entreprise à l’automne 2018 et réalisée auprès d’environ 4 000 enseignantes et enseignants, a permis de les questionner et de valider les orientations de la FSE-CSQ. Parmi les thèmes abordés :
- l’expertise et le jugement professionnel dans le choix des approches et des méthodes pédagogiques;
- l’expertise et le jugement professionnel dans l’évaluation des apprentissages;
- le développement professionnel dans la valorisation de la profession;
- le développement professionnel dans la formation continue.
Le dernier colloque de la FSE-CSQ, qui a eu lieu en mai 2019, a permis à la Fédération d’actualiser ses positions sur ces différents sujets. L’événement a été l’occasion d’approfondir les discussions avec 500 membres du personnel enseignant.
Le résultat de ces échanges sur les différents thèmes jettera à nouveau les bases des actions à venir pour la FSE-CSQ.