Personnes blessées ou décédées au travail: à la mémoire des victimes

Dans le cadre de la Journée internationale de commémoration des personnes blessées ou décédées au travail, le 28 avril, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ainsi que plusieurs autres organisations syndicales se donnent rendez-vous devant le bureau du premier ministre, François Legault, à Montréal, afin de souligner ce moment de façon solennelle.

Des centaines de travailleuses et de travailleurs du Québec se blessent chaque jour au travail; une personne par semaine décède des suites d’un accident du travail et deux par semaine en raison d’une maladie professionnelle. Chaque décès et chaque accident est de trop.

C’est donc pour se souvenir de ces victimes que le 28 avril a été proclamé, en 1983, Journée internationale de commémoration des personnes blessées ou décédées au travail.

Cette année, à cette occasion, la CSQ, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) et l’Union des travailleuses et travailleurs accidentés ou malades (UTTAM) se réuniront le 28 avril, de 10 h à 12 h, devant le bureau du premier ministre, situé au 770, rue Sherbrooke Ouest, à Montréal.

Un moment important

L’adoption de la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail, en octobre 2021, a toujours un goût sucré-salé, car, si cela a enfin permis d’instaurer obligatoirement des mécanismes de prévention et de participation dans tous les milieux de travail au Québec, bien peu a été fait pour améliorer le sort des victimes d’accident du travail. De plus, la résistance de plusieurs employeurs à respecter leurs nouvelles obligations a de quoi rendre amer.

C’est dans cette optique qu’il est important de souligner le 28 avril et qu’il est souhaitable que les efforts déployés pour assurer une meilleure prise en charge de la santé et de la sécurité des travailleuses et des travailleurs ne soient pas vains. Une véritable culture de prévention doit s’installer et mener vers des milieux de travail favorisant la santé, la sécurité et l’intégrité physique et psychique de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs.

Comment marquer cette journée?

Il y a plusieurs façons de marquer cette commémoration, notamment par le port d’un ruban ou d’un brassard noir, par l’observation d’une minute de silence, etc.

Pour sa part, la CSQ prévoit mettre les drapeaux en berne devant ses deux édifices, de Québec et de Montréal, et demande que soit observée une minute de silence lors de ses instances, comités ou réseaux qui seront en réunion le 28 avril. Elle invite également ses affiliés à faire de même.