Québec, le 14 septembre 2022. – La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) se portent à la défense des projets pilotes d’aide à la classe.
Depuis plusieurs années, les représentantes et représentants du personnel enseignant et du soutien scolaire multiplient les interventions auprès du ministère de l’Éducation pour qu’il soit considéré à sa juste valeur et que chacun puisse accomplir la tâche pour laquelle il est formé. En mettant sur pied des projets pilotes d’aide à la classe, le gouvernement répond non seulement aux besoins des enseignantes et enseignants ainsi qu’à ceux des élèves, mais il offre également la chance au personnel de soutien de mettre à profit son expertise et ses qualifications.
« Les projets pilotes d’aide à la classe, on y a travaillé avec le Ministère et on croit que ça va permettre de donner de l’air au personnel enseignant, qui en a bien besoin! Depuis trop longtemps, les tâches connexes ne font qu’augmenter au détriment de la mission première des enseignants. Ce que les profs nous ont dit lorsqu’on les a consultés en amont des projets pilotes, c’est que les aides seraient un soutien indispensable dans leur quotidien et leur permettraient de se concentrer sur leur domaine d’expertise : l’enseignement. Je comprends que le fait de passer d’un projet pilote de huit écoles à une centaine en a pris certains de court. Par contre, les balises sont en place pour que les projets pilotes puissent aller au bout de leur potentiel », a souligné Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ.
« Le personnel de soutien scolaire collabore déjà activement aux services directs aux élèves. Que ce soient les éducatrices en service de garde, les préposées aux élèves handicapés, les techniciennes en éducation spécialisée et bien d’autres, elles travaillent déjà en relation de proximité avec l’élève. Nos membres détiennent les compétences pour occuper ces nouvelles tâches. Ce projet a assurément la capacité d’aider non seulement le personnel enseignant, mais aussi les élèves », explique Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ.
« Les projets pilotes d’aide à la classe sont le fruit de travaux menés depuis plusieurs mois pour en définir les contours. Il s’agit d’une mesure très concrète qui, nous l’espérons, aura des incidences positives dans les milieux, et ce, rapidement. Ce n’est pas la solution à tout, mais ces projets ne peuvent qu’aider, en plein contexte de pénurie, à rendre les emplois plus attractifs et compétitifs », a déclaré Line Camerlain, vice-présidente de la CSQ.
Le Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) a d’ailleurs obtenu le mandat de documenter ces projets pilotes. Pour ce faire, un processus de suivi rigoureux a été mis en place. Les diverses modalités de collecte des données nous permettront assurément de nous donner un portrait juste des différentes possibilités découlant de ces projets et d’orienter les décisions futures.