Montréal, le 28 avril 2022. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) tient à saluer la nomination de Mme Louise Otis à titre de présidente du conseil d’administration de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
Avocate ayant développé une expertise autant en droit du travail et en droit public qu’en droit constitutionnel et civil, reconnue pour ses talents de médiatrice et son parcours exceptionnel dans la magistrature québécoise et au sein de l’Organisation des Nations Unies, Mme Otis a tout en main pour relever les nombreux défis qui l’attendent.
« Qu’une femme de cette trempe devienne présidente de conseil d’administration de la CNESST est une excellente nouvelle pour nos membres, qui ont beaucoup d’attentes au regard de nombreux chantiers en cours à la CNESST. Les défis ne manqueront pas, et elle pourra compter sur la collaboration et le travail sans relâche de la CSQ pour faire avancer les dossiers et pour mieux protéger les travailleuses et les travailleurs québécois. Je la félicite chaleureusement et lui souhaite le meilleur des succès dans ses nouvelles fonctions », a souligné Éric Gingras, président de la CSQ.
Parmi les grands défis que Mme Otis rencontrera se retrouvera notamment la question de l’équité salariale. En effet, la loi doit être renforcée et les délais franchement déraisonnables entourant le traitement des plaintes pour discrimination salariale doivent être revus. On peut également penser au défi d’adapter les lois du travail et les lois de protection sociale aux nouvelles réalités du marché du travail, tout comme celui de reconnaître la santé mentale comme étant aussi importante que la santé physique, par exemple en élargissant l’accès à la reconnaissance des lésions psychologiques.
En vertu des changements apportés à la loi au regard de la constitution du conseil d’administration, Mme Otis est la première personne à occuper la fonction unique de présidence.
Malgré la qualité incontestable de la candidature retenue, la CSQ déplore toutefois que le gouvernement n’ait pas consulté ses partenaires, comme le prévoit pourtant la loi.