Baie-Saint-Paul, le 27 avril 2022. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) tiendra, du 27 au 29 avril, la 5e édition du Camp de la relève syndicale, dans Charlevoix, berceau des origines de la Centrale.
Plus de 80 militantes et militants, venus des quatre coins du Québec, en provenance de tous les horizons de la CSQ – réseau scolaire, enseignement supérieur, réseau de la santé, petite enfance et milieu communautaire, notamment –, seront réunis à l’Hôtel Le Germain Charlevoix pour prendre part à de nombreux ateliers, l’occasion pour eux de se familiariser avec la Centrale, de s’outiller et d’approfondir leur rôle de militant.
Si le mouvement syndical québécois est aussi dynamique, c’est qu’il peut compter sur une relève bien active. « À la CSQ, nous accordons une grande importance à bien accueillir et à préparer notre relève. C’est aussi à travers elle que se transmet l’héritage des militantes et militants du passé, d’indiquer Line Camerlain, vice-présidente de la Centrale.
« Charlevoix, c’est le point de départ du militantisme de Laure Gaudreault, figure de proue de l’histoire du syndicalisme enseignant au Québec et une des fondatrices de la CSQ. C’est donc avec une pensée spéciale que nous réunissons cette année notre relève dans la région. L’héritage de cette militante syndicale de la première heure inspire encore aujourd’hui le mouvement de notre organisation. »
Cette édition est aussi particulière puisqu’elle permet de renouer avec un camp de la relève dans sa meilleure version : celle qui permet de se rassembler, d’échanger et de brasser des idées dans une dynamique qui n’est pas limitée par le mode virtuel.
« S’impliquer syndicalement, c’est entrer en relation avec les autres, d’une façon ou d’une autre. Et pourtant, le point de départ de l’action et de l’implication syndicales, c’est souvent une affaire d’expériences et de rencontres, d’ajouter Line Camerlain. Dans un monde du travail en pleine transformation, dans le tumulte du quotidien et du temps qui file à vitesse grand V, des occasions comme celle-ci sont plutôt rares, et nous sommes heureux de renouer avec cette tradition de la Centrale. Il y a vraiment quelque chose d’emballant dans l’engagement syndical parce qu’il nous donne la capacité d’agir pour changer les choses plutôt que de les subir. »
Depuis 2017, la CSQ tient un camp de la relève syndicale, une initiative visant à répondre à des besoins de formation souvent exprimés par ses syndicats affiliés. Cette formule est pensée spécifiquement pour les nouvelles et nouveaux militants en responsabilité syndicale depuis trois ans et moins.
Les nombreux ateliers, répartis sur les trois journées, visent à outiller davantage les participantes et participants dans leur travail de représentation, notamment quant au rôle de la personne déléguée syndicale, aux différents comités et réseaux comme leviers d’action, au rôle politique des membres d’un exécutif, à la prise de parole en public, aux principes de mobilisation, aux médias sociaux, à l’action collective, à la prise de parole des femmes, parole aux femmes et au militantisme syndical dans un monde du travail transformé.