Montréal, le 17 janvier 2022. – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) salue l’effort du gouvernement du Québec pour amener de nouvelles éducatrices dans le réseau des CPE et attirer une relève qualifiée.
Telle est la réaction de la CSQ aux annonces faites aujourd’hui par le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, concernant la main-d’œuvre dans le réseau des CPE.
« Il s’agit d’un effort concret pour assurer et maintenir la qualité des services dans le réseau des CPE. Nous sommes en accord avec l’esprit des propositions qui sont faites aujourd’hui, mais il faudra également continuer à valoriser les emplois pour intéresser de futures éducatrices et retenir celles qui sont déjà en fonction », commente la vice-présidente de la CSQ, Line Camerlain.
Une mise en garde touchant la qualité de la formation
La Centrale comprend la volonté du gouvernement de chercher à pallier rapidement la pénurie actuelle d’éducatrices dans le réseau, mais elle émet une mise en garde. « Cela ne doit pas se faire en faisant un compromis sur la qualité de la formation offerte. En effet, nous insistons sur l’importance d’offrir une formation la plus complète qui soit, et, pour nous, la référence devrait être le diplôme d’études collégiales (DEC) », de dire Line Camerlain.
Par ailleurs, la CSQ en profite pour rappeler qu’il faut revenir rapidement à l’exigence du ratio de deux intervenantes formées sur trois à l’intérieur d’un CPE. Rappelons brièvement que ce ratio a été abaissé temporairement à une intervenante sur trois dans le contexte actuel de pénurie de personnel.
Citations
« Il s’agit aujourd’hui d’une bonne nouvelle pour les éducatrices du réseau des CPE et la qualité des services. La FIPEQ-CSQ souhaite demeurer partenaire du gouvernement et poursuivre sa participation aux travaux visant à rendre le métier d’éducatrice plus attrayant pour le maintien et le développement de la main-d’œuvre. » – Valérie Grenon, présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ)
« Rappelons que la reconnaissance des acquis au collégial doit être financée à la hauteur des besoins dans le réseau. Le gouvernement doit évidemment s’attaquer au problème de manque de personnel, mais en petite enfance, comme dans tout autre secteur, cela ne doit pas se faire au détriment de la qualité de la formation. » – Lucie Piché, présidente de la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ)