Montréal, le 30 décembre 2021. – À la suite des mesures annoncées en conférence de presse par le gouvernement en lien avec la prolongation de la période d’enseignement à distance jusqu’au 17 janvier 2022, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), qui représente 125 000 membres du personnel de l’éducation, émet une déclaration publique de son président, Éric Gingras :
« Dans le contexte actuel et devant la flambée des contaminations, repousser le retour en classe en présentiel nous semble la chose à faire, même si personne ne souhaite voir perdurer l’enseignement virtuel sur une longue période. On le sait, l’enseignement à distance est loin d’être optimal pour les élèves, surtout ceux en difficulté, de même que pour leurs familles, et il en est de même pour le personnel de l’éducation. Les écoles et les centres sont des milieux de vie stimulants, qui ne se traduisent absolument pas à distance.
« Le plus important maintenant sera de tout mettre en œuvre pour ouvrir nos établissements scolaires de façon sécuritaire pour tous et, surtout, d’éviter qu’ils ne redeviennent des lieux importants d’éclosions. Et pour y arriver, nous aurons besoin d’un éventail d’outils et de mesures au-delà de la vaccination, qui est déjà une avancée significative. Nous aurons besoin d’une accessibilité accrue aux tests rapides et aussi de faire le point sur les équipements de protection individuels nécessaires. Mais, surtout, il est plus que temps qu’on parle sérieusement de la ventilation dans nos écoles et nos centres. On s’explique mal le retard dans ce dossier alors qu’on sait qu’il s’agit d’un facteur incontournable sur lequel on peut intervenir pour limiter la propagation du virus.
« Nous serons partie prenante des solutions pour passer collectivement à travers la crise. Mais après deux ans de pandémie, pour le bon fonctionnement du réseau et la réussite éducative de nos jeunes, on s’attend maintenant à ce que le ministère de l’Éducation soit plus proactif et déploie des actions concrètes dans ce dossier. »