Montréal, le 1er avril 2021. – Réagissant à l’annonce du resserrement des mesures sanitaires dans certaines régions du Québec, dont la fermeture d’écoles, afin de répondre à des cas d’éclosion de COVID-19, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) mentionne que la vaccination des membres du personnel scolaire apparaît plus pertinente que jamais dans l’objectif de maintenir les établissements ouverts et de favoriser la réussite éducative.
Pour favoriser la réussite éducative
Tout en reconnaissant l’obligation du gouvernement d’agir dès maintenant pour limiter la transmission des cas de COVID-19 dans plusieurs régions où la situation est critique, la présidente de la Centrale, Sonia Ethier, estime néanmoins que cette décision intervient après l’assouplissement des règles sanitaires et, surtout, dans un contexte où la vaccination du personnel de l’éducation n’est toujours pas prioritaire. « Depuis le début de la pandémie, l’augmentation des cas suit immédiatement l’ouverture des écoles. Après le retour de la fréquentation à temps plein des élèves de 3e, 4e et 5e secondaire dans les écoles situées en zone rouge, il faut craindre que ce soit une question de temps avant que les établissements scolaires en zone rouge ferment leurs portes à nouveau et que l’histoire se répète encore. Nous réitérons que la vaccination prioritaire du personnel des écoles apparaît plus pertinente que jamais, non seulement pour limiter les cas de contamination de façon globale, mais surtout pour favoriser la réussite éducative », dit la présidente.
Qualité de l’air : le ministre de l’Éducation a le devoir de s’expliquer
Devant les révélations troublantes de Radio-Canada à l’effet que les tests de qualité de l’air dans les écoles n’ont jamais été validés par la Santé publique, contrairement aux affirmations du ministre Jean-François Roberge, la CSQ exige que ce dernier donne des explications sans plus tarder. Par ailleurs, le syndicat mentionne une nouvelle fois toujours attendre que le ministère de l’Éducation respecte sa promesse de rendre publics les résultats des tests de qualité de l’air réalisés dans les écoles lors des derniers mois. « Sachant que tout ce qui traîne finit par se salir, l’inaction du ministère entraîne une perte de confiance de plus en plus grande sur le terrain. Doit-on rappeler que le ministre détient la responsabilité de garantir au personnel scolaire qu’il exerce ses fonctions dans le respect de la santé et de la sécurité au travail? Pendant que le milieu scolaire continue d’être l’un des principaux lieux d’éclosions de cas de COVID-19, en plus des variants qui sont plus présents que jamais sur le terrain, le personnel de l’éducation travaille actuellement dans des bâtiments où la qualité de l’air est incertaine. Le gouvernement ne divulgue toujours pas le résultat des tests qu’il a entre ses mains. C’est indécent et illogique! Qu’a-t-il à cacher? », demande Sonia Ethier.